L'Ambroisie

Mis à jour le 15/04/2022

L’Ambroisie est une plante invasive originaire d’Amérique du nord capable de se développer rapidement dans de nombreux milieux (parcelles agricoles, bords de route, chantiers, friches, etc.).
Le pollen émis par cette plante est hautement allergisant pour l’homme et entraîne diverses réactions allergiques. Elles peuvent toucher n’importe quel individu, à tout âge.
Elle est à l’origine de nombreux dégâts au sein des cultures avec un coût de gestion supplémentaire, une perte de rendement, un déclassement des lots et même des pénalités au niveau de la PAC.

L’Ambroisie est une plante très envahissante qui se développe sur une grande diversité de milieux notamment là où le sol est nu et où la terre a été retournée, notamment sur les bords de route, les surfaces agricoles, les zones de chantier, les terrains en friche.

Cette plante est une annuelle tardive. Son pollen est à maturité de mi-juillet à octobre et elle produit des fruits contenant des graines ou semences en septembre-novembre. Aux premiers froids elle disparaît mais ses graines se conservent dans les sols plusiuers dizaines d’années. Il convient donc de l’arracher ou de la détruire avant sa montée à graines.

En Charente, un plan de plan de lutte est en place depuis 2016 et chaque propriétaire d’une parcelle infestée par l’ambroisie est dans l’obligation de la détruire.

Les risques pour la santé

Le pollen d’ambroisie à feuilles d’armoise, émis de fin juillet à début octobre selon les conditions météorologiques, est très allergisant, quelques grains de pollen par mètre cube d’air suffisent pour provoquer divers symptômes chez les personnes sensibles.

Les réactions les plus couramment observées sont les suivantes :

  • Rhinite (dans 90% des cas) :

Eternuements en salves avec démangeaisons du nez qui coule beaucoup et se bouche.

  • Conjonctivite (75%) :

Les yeux sont rouges, gonflés, larmoyants et ils démangent.

  • Trachéite (50%) :

Toux sèche.

  • Asthme (50%) :

Difficulté à respirer, parfois très grave chez les personnes sensibles.

  • Urticaire (10%) :

Rougeur, œdème, démangeaisons.

Les symptômes sont saisonniers (globalement d’août à octobre, avec un pic en septembre) et d’autant plus prononcés que le taux de pollen dans l’air est élevé et persiste pendant plusieurs jours.

Survenant à l’automne, elle entraîne une plus grande fragilité des infections respiratoires hivernales, avec la pérennisation de l’inflammation et de l’hyperréactivité bronchique.

En cas de symptômes, consultez votre médecin traitant au plus vite